lundi 11 avril 2011

KAMPOT KEP RABBIT: captain curry, poivre, mangues et cocotiers !

Arrives a Kampot, on respire apres la frenesie de Phnom Penh, ville calme, rues larges, parfois desertes, une sorte de beaute delabree, un charme desuet avec quelques vieilles maisons coloniales et une riviere, en fait un bras de mer, qui ajoute a la serenite de l'endroit.
On s'y sent vite bien, meme si on change trois fois de guesthouse pour vraiment trouver nos marques.

Pas eblouis par Kep, chere, strictement balneaire et plus touristique, on decide de poser notre camp de base a Kampot.

Du coup, cette petite ville restera celle de l'incroyable crabe au poivre frais de Kampot, - l'un des meilleurs poivres au monde ! -, les repas a repetition chez Captain chimp's qui sert surement l'un des meilleurs chicken curry du Cambodge, les petits verres au meme endroit avec un couple de vieux babas, venus ouvrir un petit bar dans le coin apres de longues annees passees a Ceylan.
On se la coule douce en decouvrant le coin avec notre eternel scooter, une belle petite viree a Kep histoire de se rendre compte de la diversite de l'offre de guesthouse a des prix non democratiques, glander un peu dans des hamacs au bord de la mer, visiter deux trois bidules sans grand interet, mais justifiant la ballade cheveux aux vents.


L'affiche la-dessous, c'est un peu comme si on indiquait dans les hotels en europe qu'il ne faut pas fumer, ni apporter son munster....le durian est un fruit horrible qui sent tellement mauvais qu'on ne l'a jamais goute....il est interdit d'en apporter dans n'importe quel lieu public tellement il pue...

















Ce sera aussi l'incroyable visite des plantations de poivre, au-dela de Kep. A l'aller, on echappe de justesse a un deluge en se refugiant sous une tente d'un vendeur de boissons-reparateur de scoot'. On poursuit neanmoins l'aventure en empruntant une piste en terre pendant quelques km jusqu'à un lieu magique, une magnifique plantation de poivre au milieu de laquelle se trouve une belle maison en teck superbement amenagee en guesthouse de luxe, on y passera un moment delicieux en compagnie de la responsable de la guest super accueillante !
Le retour s'annonce perilleux, un peu plus de 40km et le ciel est super menacant, ca gronde severe et il fait un noir d'encre. Vite, se faire la piste en terre avant le deluge et la transformation de celle-ci en gadoue.
Ouf, on y parvient, mais pas de chance, le deluge, cette fois c'est pour nous !
A posteriori, on se dit qu'on ne connaissait pas reellement le concept de la trombe d'eau, un truc incroyable comme on ne l'a jamais vecu en Europe, un mur d'eau en guise de perspective, une route qui disparaît sous plusieurs cm de flotte, des conditions dantesques pour rouler pendant pres d'une heure....une galere inimaginable ! Tentez aussi l'experience, louer un scooter, aller a la piscine municipale, plongez-vous dedans avec l'engin et faites des longueurs !!!!
Trempes, geles, epuises, on arrive a Kampot qui s'est tranformee en annexe de la riviere, aucun deversoir d'orage dans la ville et donc tout est inonde, on roule en se perdant tellement la visibilite est proche de zero et surtout on conduit dans 20 a 25 cm d'eau sans savoir sur quoi on roule et avec un moteur qui tousse au bord de la noyade, mais bordel, c'est quoi ces orages de fou !? On arrive finalement a l'hotel, le dereglement climatique, - on est toujours officiellement en saison seche -, on s'en rappellera !













Apres cet episode dingo-pluvieux, on file sur rabbit island, petite ile au large de Kep, minuscule avec sa jungle, ses cocotiers, ses plages et ses petites cahutes en bambou avec pour seule activite, nager et glander dans un hamac, une seule nuit c'est parfait !
D'autant plus que le petit bungalow en bambou au standard cambodgien de proprete comporte plein de locataires....outre les habituelles fourmis et moustiques, on a eu la chance d'avoir une araignee horrible dans notre salle de bain et un lezard geant type salamandre qui avait investi la chambre a coucher..au final plutot marrant ! Ouais chouchou t'oublies juste que les fourmis elles etaient rouges, et qu'en plus de l'araignee de la salle de bain et de l'horrible lezard, on a aussi eu droit au mille patte geant et a une sorte de truc avec une enorme carapace qu'on sait meme pas ce que c'est...
Rabbit island, c'est aussi le petit bonheur du diner sur la plage avec les crevettes au poivre waouh !



Enfin, on se fait un ultime retour a Kep pour se poser deux nuits dans un petit paradis a l'ecart de la ville au bord de la riviere dans l'incroyable maison d'hotes Les Manguiers, jolie guesthouse et complexe de bungalows fonde par un couple franco-khmer. Ce sera petit dej de fou au bord de l'eau, baignade dans l'eau salee de la riviere au soleil couchant, repas de fete et discussions avec une petite Espagnole tres sympa en stage humanitaire et une Francaise des iles Vanuatu, ingenieur sans frontieres et ayant vecu en Australie, Nouvelle-Zelande et maintenant au Cambodge, une Francaise charmante qui ne connaît la France que de nom ou presque !











2 commentaires:

  1. Amelie et Mickael28 avril 2011 à 03:41

    Bravo a vous pour votre super blog, quelle productivite !
    Vous avez l'air pas mal installes dans vos hamacs les veinards, faut penser a en ramener sinon vous allez etre perdus a Bruxelles !

    Gros bisous a vous deux et gaffe aux orages quand meme...

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  2. Deux fois dans ma vie on m'a proposé un morceau de durian, ce fruit à la très forte senteur d'égout vaseux par un chaud soir d'orage. La 1ère fois, j'ai pas osé tant ça pue. La seconde fois, quelques années plus tard, j'ai osé, et JE NE L'AI VRAIMENT PAS REGRETTE. D'ailleurs, les Thaï le considèrent comme une délicatesse. Alors, avant de rentrer, essayez-le! Vous m'en direz des nouvelles.

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